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Errance



Cet ensemble photographique réunit des visages et révèle l’originalité des regards humains dans un espace urbain et visuel. Ce théâtre de la vie, auquel je participe, est unique et raconte des histoires. C'est par la photographie en noir et blanc que j'ai voulu m'impliquer, m'abstraire en dépit des contextes difficiles pour créer un lien inexorable entre la réalité du monde et ce qu'elle transmet, donne à voir. Cette trace crée des passerelles entre la réalité et l'intimité de l'Invisible. Photographier les Tsiganes et les réfugiés politiques est une manière d'engager le monde et soi même dans ce monde. Ils sont repérables, présent et invisibles sur le territoire. Ils n'existent pas réellement et ils errent dans le pays de l'oubli.


Mes préoccupations se centrent principalement sur l’Humain dans sa dimension spirituelle. Ce sujet est poétiquement traité tantôt avec gravité tantôt avec légèreté. L’esthétique des photographies reflète non seulement une beauté formelle, mais tente aussi de saisir les tréfonds de l’âme humaine. Je cherche, de manière souvent frontale, à susciter une émotion, à interroger le spectateur. Mon but est donc qu’il devienne témoin d’une tranche de vie réelle, afin qu’il puisse opérer une démarche introspective et s’interroger sur les préoccupations universelles.


De ces photographies à la fois intime et ouverte sur l'autre, débute le commencement de l'errance. Qu'elle soit émotionnelle, géographique, visuelle : la vie est errance. L’errance aux multiples facettes revêt les formes les plus variées. Elle peut relever du déplacement physique, d’un cheminement intellectuel ou d’une pathologie mentale. Errance de la pensée, de l’esprit, de l’imagination vagabonde…

Quelque part sur terre, une histoire surgit et interpelle...


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