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Un cabinet de curiosités, avec plusieurs fenêtres ouvertes sur un horizon, est né du coup de foudre entre Anadyomène et la citation de Virilio "Aujourd’hui, on perd le temps de l’écriture, de la lecture, de l’écoute qui est le propre de l’homme, au profit d’une sorte de perception totale, d’une perception ubiquitaire et panoptique qui de l’ordre du divin, et non pas de l’humain. Le divin, c’est l’ubiquité, l’immédiateté, l’instantanéité, la simultanéité."

Ce catalyseur de réflexion démultiplie le besoin de consumer et de se défoncer dans l’écriture avec le droit à la parole pour s’oublier et donner de l’humanité, de la richesse, de la grandeur et de l’originalité à ma compagne, la vie.

En marchant d’un pas différent de tout le monde, j’ai voulu restituer mon rapport aux êtres et au monde sous forme de brochettes de mots et de photos. Cette différence n’est pas synonyme de division mais de rapprochement et d’union avec ce qui m’entoure…

Viscéralement attachée à l’écriture, je refuse d’être effacée, de me taire et d’être condamnée à l’ignorance. Promenons nous donc en terre d’écriture… Ma terre natale. La ligne de fuite. Bonne promenade....

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