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Sur les pas du Piton de La Fournaise...

Un passage éclair à Tampon pour pouvoir accéder au Piton de La Fournaise. On emprunte "la route du volcan". Elle offre de multiples panoramas. Son accès passe par la Plaine des Cafres. Une traversée à travers les tamarins, les ajoncs, les brandes les cryptomerias et les conifères avec des vaches sur une route en lacet plutôt bien entretenue. Je ne peux m'empêcher de penser aux paysages de mon enfance, ceux du Massif Central. Au fur et à mesure les arbres se raréfient.


Un arrêt au Nez de Boeuf s'impose. Un arc en ciel m'accueille avec une vue éblouissante et plongeante sur la rivière des Remparts, la vallée, les montagnes prisonnières des nuages et les falaises qui dégringolent...

Le voyage continue. La magie du changement des paysages s'opère. Cette fois ci, ils se muent en landes avec un mélange de pierres volcaniques jonchant sur le chemin dégradé de vert et de gris.

A 2360 mètres d'altitude les nuages, le brouillard épais et humide est omniprésent. Il m'est donc impossible de voir le désert noir et rouge en bas.


Sur la Plaine des Sables une route de 10 km minée de nids de poule la coupe en deux telle une piste d'atterrissage avec des cailloux repeints en blanc. C'est un moment fort et inoubliable. Un mini road movie dans un paysage lunaire jusqu'au point culminant de La Fournaise (2 631 mètres d'altitude) : des failles, des minis cratères, des fumerolles, des cônes, de la lave solidifiée occupent ce gigantesque espace avec une géologie incomparable. Tout le mystère y est préservé. Une petite pluie fine et un brouillard confèrent un charme particuliers. Une quiétude relative y règne malgré une nature rageuse et rugueuse...


Au bout de cette plaine la route monte au Pas de Bellecombe à 2311 mètres d'altitude. Le choc thermique : 3 degrés! Arrêt imminent au parking. Je dégourdi les jambes en marchant jusqu'à la barrière pour observer le Piton de La Fournaise dans son enclos avec son activité effusive depuis 3 siècles... Mais le brouillard est toujours tenace. Le risque est trop grand pour pouvoir y descendre.


Malgré ceci, mon souhait s'est enfin réalisé car l'été dernier ce monstre géant s'était réveillé deux fois durant mon séjour en juillet et août 2015. J'y retournerai sans hésiter quand l'occasion se présentera de nouveau en espérant cette fois ci pouvoir descendre dans sa gueule...

Toute sa poésie est dans cette phrase énoncée par C. "la nature à l'île de La Réunion est à la fois maléfique et bénéfique".

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