La Réunion dans tous ses états
Partie à l'autre bout de ma terre natale. La Réunion.
J'ai atterri sur cette île sans véritablement la connaître. Elle m'a à la fois accueillie sur ses côtes fragiles, agitées et aux creux de ses entrailles.
Un écrin de métissage posé au milieu de l'océan Indien. Le carrefour des influences de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie.
Une île ourlée de plages s'étendent à perte de vue. Des plages blanches et noires sont le reflet d'un brassage chaleureux (africain, chinois, comorien, malgache..) omniprésent.
La Réunion.
Je connais vaguement son nom tant prononcé par mon ami au lycée et mon orthophoniste. Des habitués de cette île pour des raisons familiales.
Je connais vaguement son nom au travers des souvenirs apportés par ces derniers : du sable noir, du corail, des photos, des épices, des objets...
Je connais vaguement son nom à travers des histoires narrées, des repas connotés de tout coeur par une amie originaire de cette île. Le temps d'une formation intensive en LSF. Le temps de ses séjours à durée déterminée à Bordeaux.
Des rendez vous ratés avec le hasard.
Les choses se sont mises en place et se sont réalisées avec le temps.
Peu importe le temps, peu importe le contexte, peu importe l'avis des autres.
Ce qui m'importe ma détermination à aller au bout de ce rêve. Il vole avec moi dans un ciel libre.
Le vivre pleinement avant la nuit. Sans œillères. Avant l'ombre de la faucheuse au dessus de ma tête.